posté par

🧭 Gameplay et sensations

Là, on passe un cap. Amnesia The Bunker te lâche dans un enfer claustro façon tranchée transformée en labyrinthe militaire, avec un monstre qui t’entend, te traque et t’empêche littéralement de respirer. Tu dois gérer la lumière, l’essence du générateur, les munitions (quasi inexistantes), et ton calme mental — et clairement, le dernier truc, tu vas le perdre très vite. Chaque pas fait un bruit de bombe, chaque porte ouverte est une roulette russe sonore. C’est du stress pur sous amphétamines.

🎬 Univers et ambiance

On quitte le gothique victorien pour un cadre de guerre crasseux et oppressant. C’est boueux, humide, sombre, et rempli de rats qui ont probablement plus de courage que toi. Le bunker est un vrai cauchemar organique : tout y est étouffant, du bourdonnement des ampoules au bruit de ta respiration dans le noir. Le bestiaire ? Minimaliste, mais redoutable. Ce qui traîne dans les couloirs n’a pas besoin d’être montré souvent pour te faire comprendre qu’il est toujours là.

⚙️ Technique et style

C’est le plus abouti techniquement de la série. Le moteur physique est plus précis, la gestion de la lumière et du son est terrifiante d’efficacité. L’éclairage à la dynamo, les ombres mouvantes, les bruits étouffés derrière les murs… tout est pensé pour te mettre dans le rouge psychologique. C’est pas parfait graphiquement, mais c’est immersif à mort.

Publié le
Signaler ce post
0 commentaires

commenter cette publication ?