Je viens de boucler mes huit premières heures sur Ghost of Yōtei et j’aimerais vous livrer mon ressenti.
📖 Histoire
On incarne donc Atsu, une mercenaire solitaire qui revient sur les terres d’Ezo qui l’ont vues naître et grandir. Son retour est principalement motivé par la traque du groupe de 6 assassins ayant massacré sa famille et l’ayant laissée pour morte 16 ans auparavant. Les Terres d’Ezo sont dominées par l’imposant mont Yōtei, mais aussi par le seigneur Saito, leader du groupe d’assassins, les Six de Yōtei. Cependant, on se rend assez vite compte que les enjeux dépassent largement cette vision manichéenne de la simple vengeance : Atsu cherche aussi à se sortir de cette spirale de violence qui l’anime, tout en obtenant sa rédemption. Les quêtes secondaires ainsi que les contrats de chasseuse de primes apportent beaucoup d’éléments contributifs à la compréhension de la (re)construction d’Atsu.
🖼️ Graphismes
Ghost of Yōtei est vraiment très beau, en raison du réalisme des environnements (on a tous pris un screenshot de la chevauchée au tout début du jeu 😏), mais aussi par ses jeux de lumière. Cependant, quand on y regarde de plus près, il y a quelques aspects se rapprochant plus d’un jeu du début de la PS5 : notamment certaine textures, quelques PNJs (animations principalement).
🎮 Gameplay
La principale force de Ghost of Yōtei réside dans le profond sentiment de liberté dans l’exploration. Les grandes plaines, la vision lointaine avec les points d’intérêt majeurs visibles avec, par exemple, la fumée d’un feu de camp ou un arbre majestueux. Il m’est arrivé à de plusieurs fois de me dire « tiens, là, je fais cette quête-là » pour finalement passer 1h à fouiller autre chose et tomber sur une source chaude bien cachée. C’est là qu’est le plaisir de l’exploration dans Ghost of Yōtei : il y a toujours quelque chose à faire, peu importe où se porte le regard. En marge de l’exploration, j’aimerais souligner un aspect important QoL (Quality of Life) : la collecte des composants d’artisanat est sans fioriture, simple, nette et efficace. Personnellement, j’en ai marre des jeux qui proposent une animation pour ramasser une fleur, sachant que tu vas faire cette action 200 ou 300. Là, l’item disparaît façon Snap de Thanos, et c’est largement suffisant sans pour autant gâcher l’immersion. J’apprécie aussi le signalement discret de ces différents composants utiles, par un simple reflet fugace qui permet de les distinguer facilement au milieu des autres textures.
Autre point fort du jeu : la chorégraphie des combats. Que ce soit au katana, au double katanas ou à la lance, tous les coups s’enchaînent harmonieusement et ça donne de la fluidité aux mouvements. Seul bémol ici : les coups et les takedowns ne sont pas assez variés.
Pour les autre aspects de gameplay, c’est assez classique finalement : tout fonctionne bien et est accessiblement facilement.
🎶 Musique
La bande originale est vraiment excellente et tous les morceaux sont adaptés aux situations rencontrées. J’ai surtout en tête la plupart des balades musicales accompagnant l’exploration, des thèmes au rythme lent et reposant, invitation à la contemplation et surtout à prendre son temps. Le shamisen fait partie intégrante de l’histoire, il est totalement indissociable d’Atsu et de son évolution. Les phases où Atsu joue du shamisen auraient mérité un gameplay plus complexe, avec les notes à reproduire notamment.
✅ Conclusion
Ghost of Yōtei est vraiment un excellent jeu, avec d’immenses qualités. Dès la console éteinte, je n’ai qu’une seule envie : retourner me balader sur les terres d’Ezo. Cependant, le jeu n’est pas exempt de défauts, mais qui ne pénalisent pas particulièrement l’expérience.
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