Salut à tous!
Pour le taf me voilà à Barcelona. Et après avoir jouer à gris avec la fille, je ne peux que penser à ce jeu en me baladant aujourd’hui dans les ruelles du quartier gothique de Barcelone, entre les façades baignées de lumière et les places baignées de musique, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Gris. Ce jeu indépendant, développé par le studio local Nomada Studio, ne se contente pas d’être une œuvre d’art jouable. il est une lettre d’amour à l’âme même de cette ville.
Dans Gris, tout est émotion. Les couleurs, la musique, les mouvements fluides. on y ressent ce mélange de mélancolie et de beauté qui flotte dans l’air barcelonais, en admirant les formes organiques des œuvres de Gaudí. Qui nous attendent dès l’arrivée à l’aéroport. On sent que les créateurs sont d’ici. Ils n’ont pas eu besoin de nommer Barcelone dans le jeu, ils l’ont imprégnée dans chaque détail, dans chaque transformation du décor, dans chaque nuance de lumière.
C’est comme si Gris avait capturé ce que je ressens en marchant ici, une douceur un peu triste, un émerveillement silencieux. Et même si l’histoire du jeu est universelle, il y a quelque chose d’intensément catalan dans la façon dont elle est racontée, un sens du rythme, une élégance, une pudeur.
Voir Barcelone après avoir joué à Gris, c’est comme reconnaître un rêve que l’on aurait déjà fait. Et maintenant que je suis ici, je comprends mieux pourquoi ce jeu m’a autant touché. C’est un morceau de cette ville, transformé en poésie interactive. Bon y a les tapas aussi mais ça c’est gustatif !
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