Spin-off de Dying Light 2, The Beast a grandi au point de devenir un jeu à part entière. On y retrouve Kyle Crane, héros du premier épisode, transformé par des expériences inhumaines et désormais mi-homme, mi-créature. Résultat : un jeu plus sombre, plus viscéral, qui pousse encore plus loin le mélange entre survie, horreur et action.
Un nouveau cadre, une nouvelle ambiance
Exit la grande ville du deuxième opus : The Beast nous emmène dans Castor Woods, une vallée boisée aux biomes variés (forêts, zones industrielles, marais, villages isolés). Le contraste entre paysages bucoliques de jour et cauchemars nocturnes est saisissant. Comme toujours dans la série, la nuit est synonyme de tension maximale, avec des infectés plus agressifs et imprévisibles.
Un gameplay plus sauvage
La grande nouveauté réside dans la dualité humain / bête :
Forme humaine : parkour nerveux, combats dynamiques, gestion des armes et craft comme dans Dying Light 2.
Forme bestiale : pouvoirs monstrueux, force surhumaine, vitesse accrue… mais à manier avec prudence pour ne pas perdre le contrôle.
Cette alternance apporte une vraie fraîcheur et renouvelle la formule, déjà portée par la verticalité et la fluidité des déplacements. S’ajoutent des phases en véhicules tout-terrain, utiles pour explorer plus vite ou fuir un essaim de zombies.
Une histoire de vengeance
Kyle Crane revient, marqué par la douleur et la mutation. Son objectif : se venger du baron responsable de son calvaire, tout en luttant contre la créature qu’il devient. L’histoire promet un ton plus introspectif et brutal, oscillant entre survie et perte d’humanité.
Sur PS5 : immersion renforcée
La version PS5 mise sur :
graphismes nouvelle génération, biomes variés très détaillés
temps de chargement ultra-rapides
DualSense exploitée : vibrations pour les impacts, gâchettes adaptatives pour le ressenti des armes et des pouvoirs monstrueux
coop à 4 joueurs pour partager l’expérience.
Côté durée de vie, on parle d’une vingtaine d’heures pour l’histoire principale, et facilement 40-50h avec les quêtes annexes et l’exploration.
Quelques bémols
Le projet étant à l’origine pensé comme un DLC, on peut craindre une structure parfois classique.
Reste à voir si le gameplay de la bête sera bien équilibré sur toute la durée.
Les quêtes secondaires risquent d’être un peu répétitives, comme souvent dans la série.
Verdict
Dying Light: The Beast reprend les bases solides de la franchise et y injecte une nouvelle dimension grâce à la mutation de Kyle Crane. Plus sauvage, plus horrifique, et toujours aussi dynamique, il s’annonce comme une excellente expérience de survie coopérative sur PS5.
⭐ Note finale provisoire : 8,5/10
Un spin-off qui pourrait dépasser le statut d’extension pour devenir un incontournable du survival-horror.

Darkyy
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