Cocoon (PS5)

🧭 Gameplay et sensations

Dans Cocoon, j’ai eu l’impression de jouer avec des mondes comme si c’était des objets que je pouvais trimballer dans mon sac à dos. C’est un puzzle-game où chaque idée est tellement bien pensée que je me suis surpris plusieurs fois à sourire juste parce que “ah ouais, c’est malin comme ça fonctionne”. Pas de dialogue, pas d’explication : juste moi, mes mondes imbriqués, et cette sensation géniale de comprendre les règles par moi-même. Chaque interaction est douce, précise, et quand je débloque un passage, c’est toujours grâce à une logique incroyablement propre.

🎬 Univers et ambiance

L’ambiance est hypnotique. Minimaliste mais ultra marquée, presque organique. À chaque fois que je change de monde, j’ai l’impression de rentrer dans une petite machine vivante. Les couleurs, les créatures, les sons… tout donne cette impression d’explorer quelque chose d’étranger, mais fascinant. Cocoon réussit à raconter un voyage entier sans un mot, juste avec son atmosphère.

⚙️ Technique et style

Artistiquement, c’est un bijou. Tout est fluide, rien ne dépasse, et la transition entre les mondes — cette fameuse mécanique où tu sautes littéralement dans un globe — est tellement propre qu’on a l’impression que la console respire. Le jeu est d’une stabilité exemplaire, aucune saccade, aucune lourdeur, juste un flow ultra maîtrisé du début à la fin. Le style visuel, lui, est simple mais incroyablement maîtrisé : chaque forme a une fonction et chaque effet renforce la compréhension.

Un jeu compact, inventif, élégant, qui m’a accroché du début à la fin sans jamais me perdre ni me frustrer. Cocoon, c’est la preuve que le game design pur peut être une aventure à lui tout seul.