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The Last of Us - Part II

Faisant office de suite au chef d'œuvre de 2013 (déjà !), les joueurs l'attendaient avec impatience : "The Last of Us - Part II" avait ainsi beaucoup de poids sur les épaules. Un poids que Naughty Dog porte avec brio, de façon exemplaire (comme de coutume) !

La première chose qui interpellera n'importe quel joueur, ce sont évidemment les graphismes ! Disons simplement que Naughty Dog démontre, de nouveau, que travailler pour un "unique" support permet de réaliser de sacrées prouesses.

Cette première claque derrière nous, portons désormais notre attention à ce que le jeu nous offre de plus précieux : un scénario assumant le lourd héritage de son prédécesseur. Un scénario qui ne sera réellement compris que par des joueurs ayant terminé le premier opus. Un scénario qui démontre, de façon originale, que chaque histoire est une question de point de vue. Que la frontière entre le bien et le mal est fine... et que les choses ne sont jamais toutes "blanches" ou toutes "noires", mais... "grises" !

Mention spéciale au sous-chapitre "le cadeau d'anniversaire" : un des moments les plus marquants du jeu, à mon sens. Un de ces rares moments du jeux-video où le joueur ressent, presque intimemant, l'amour sincère entre deux personnages... magnifique !

Côté gameplay et level design, le jeu reste fidèle à ce qui se faisait précédemment chez Naughty Dog : un jeu volontairement "couloir", entre exploration et infiltration, de sorte à livrer une fluidité de réalisation au top. Il est alors toujours question de fouiller l'environnement de sorte à trouver de précieuses ressources (munitions, items de crafting,.. armes !), qui seront d'autant + rares si vous jouez dans une difficulté + élevée !

Le seul "défaut", pour ma part (et c'est valable pour toutes les productions Naughty Dog depuis la PlayStation 3), réside dans la rejouabilité du titre. Après trois parties (Difficile, New Game + Normale avec Mort Permanente et enfin : Réaliste), j'avoue que le plaisir (c'est un défaut inhérent aux jeux linéaires) n'en sort pas indemne... il est ainsi fastidieux de revivre n-fois les (très) nombreuses cut-scenes du jeu...

Cela dit, le platine n'exigeant qu'une partie et demi... cela concerne surtout le mode difficile qui représente, en lui-même, un petit challenge

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